Extraits de la fiche Arlit, Calcre, ed. 1999


Rivaginaires (1979)

Superbe néologisme où le texte vient lécher, c'est selon, les rivages de l'imaginaire, la revue est un lieu d'accueil pour une poésie contemporaine de haute exigence.
Généralement de type anthologique, Rivaginaires est   parfois thématique (la Lettre; Poésie "pour" enfants; Le Lieu; Terres d'encres...). Elle accueille dans ses pages les textes d'une trentaine de poètes et écrivains, illustrés par les oeuvres d'une poignée de plasticiens.

Lectorat : enseignants et professions du livre. Revue sélective, ouverte (...).
Poètes phares : Bernard Noël, Charles Juliet, BernardManciet, Michel Cosem, Michel Dugué, Robert Nédélec, Gilles Lades, Guennadi Aïgui, Amina Saïd...
Affinités avec Encres Vives (parce que cette revue fait un important travail d'édition des poètes de notre temps).

Avis aux auteurs : de facture élégante et raffinée, Rivaginaires est un lieu ouvert aux ecritures exigentes et affirmées qu'elles soient le fait d'auteurs confirmés ou inconnus.
Rivaginaires est publiée par l'association du même nom (41, résidence Bel Air, 65000 Tarbes).
L'association propose également des ateliers d'écriture en milieu scolaire et des récitals de poésie.
Lisez un numéro plutôt que d'envoyer vos textes en aveugle ! Un conseil : envoyer toujours un ensemble cohérent d'une dizaine de poèmes/textes.

 

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Caderno C

22/05/1999

 

RIVAGINAIRES - Poetas brasileiros têm seus trabalhos em revista francesa


Região submetida à ação das marés lúbricas e imaginárias. É assim que pode ser definida a palavra Rivaginaires, título de revista anual produzida nos Pirineus franceses por um grupo de escritores nada acadêmicos. O próprio título, um neologismo, já acena para isto. Dirigida pelo poeta e ficcionista Michel Lac, a novidade do último número, de 1998, é a participação dos brasileiros Wilson Araújo de Sousa e Pedro Américo de Farias, com poemas em edição bilíngüe, traduzidos para o francês pela professora paraibana Heloísa Arcoverde.

A revista, em formato livro, projeto gráfico despojado e leve, já chegou a ser semestral e está no 23º número. Cada vez é escolhido um tema e a quantidade de material que chega é tão grande a ponto de não ser possível atender à demanda. Assim, são selecionados os mais afinados com a política editorial, e o que conta é a experiência dos "ouvreurs de langue" (temática desse último número), ou seja, a manufatura do artesão, do operário da língua, o que dá as cartas nesse jogo de ousadia.

Além dos brasileiros citados, o número vem recheado de poetas de variadas nacionalidades - turca, libanesa, marroquina, canadense, salvadorenha, peruana. Há, ainda, a participação de um índio norte-americano, Lance Henson. Os textos, poesia e ficção, são todos apresentados em versão bilíngüe: no francês e na língua de origem. A revista já chegou a publicar um grande poeta francês da atualidade: Guillevic.

"É uma viagem pelas palavras e pelo imaginário", resume um dos diretores da revista, Michel Cosem. Na realidade, os coordenadores vêm empreendendo esta viagem também com "ateliês de poesia" (as nossas oficinas) e recitais no sudoeste da França. Marie e Michel Lac fazem parte do Grupo Francês Educação Nova, e Michel é também diretor da biblioteca pública de Bagnères de Bigor, cidade próxima do ponto mais alto dos Pirineus. Para editar a revista, são utilizados recursos próprios em parceria com entidades culturais da região.

 

por Maria Alice Amorim

 

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La Dépêche du Midi

Dimanche 7 Novembre 1999

 

TARBES : Animation à la médiathèque Louis-Aragon

Lecture au Roi


Les murs sont tapissés de dessins : chacun représente la propre lecture que Jacques Brianti a faite des poèmes qui devaient être lus, vendredi en fin de journée, dans une salle de la médiathèque Louis-Aragon à Tarbes.

«C'est un exercice nouveau, nous confie-t-il, différent de l'illustration d'un livre ou d'un auteur. A chaque fois, c'était vraiment un nouveau texte, un nouveau poète, ne nouvelle mise en image.» Les crayons, encore visibles à la médiathèque, ne manqueront pas d'intéresser le public.

A cette lecture personnelle s'est donc ajoutée une lecture publique, par les membres de l'association Rivaginaires, sous le titre "A Nuenem". Les bénévoles ont donné leurs voix à Amina Saïd, Michel Cosem, Charles Juliet, Gilles Lades, Michel Dugué, Michel Ducom, Bernard Jay, Dominique Barberet Grandière, Simon Brest, Guillevic, Alain Girard, Raymond Bozier, Christian Da Silva, Jean-Marie Le Sidaner, Bernard Noël, Monique Boucher.

C'est une opération en trois volets : la première avait eu lieu l'an passé, les textes étant mis en images par Jean Lafforgue ; la troisième aura lieu l'an prochain avec une mise en images qui a déjà été confiée à l'artiste parisienne Hélène Cohen-Solal.

«Rendre le texte»

Au milieu de l'assemblée trônait Gilbert Garrot, maire adjoint responsable de la culture.

Autour du roi, les lecteurs ; parmi ces derniers Jacqueline Saint-Jean, récente lauréate du prix Max Pol Fouchet, qui nous a confié : «On devient lecteur parce que ça multiplie la vie, les rencontres dans l'espace et dans le temps. Autrefois, il y a bien longtemps, j'ai fait un peu de théâtre. Avec Rivaginaires, je fais de la lecture publique, soit pour les textes publiés dans notre revue, soit pour des auteurs contemporains que nous aimons et dans lesquels nous retrouvons notre territoire d'écriture.

» J'aime beaucoup dire les textes des autres, pour essayer de communiquer la vie qu'ils contiennent, faire passer leur force et leur beauté.» Mais qu'on ne s'y trompe pas : «Ce n'est pas du théâtre où le comédien tire le texte vers l'expression gestuelle et corporelle. C'est une simple lecture, au service du texte, pour le porter.»

                                                                                  G. M.

 

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La Nouvelle République des Pyrénées

6 Novembre 1999

 

Médiathèque Louis Aragon/Rivaginaires

Poèmes à déguster


Le poème, ce qu’il y a de plus beau parce qu’il donne à penser et donc à vivre, seul, face au monde, sans rien dire en catimini. Du pur égoïsme… Mais de bon goût.

C’est ce que la médiathèque Louis Aragon, un homme qui en la matière nous en a servis de sévèrement beaux, grâce à Rivaginaires, a parfaitement réussi à faire : goûter des choses intemporelles mises en graphismes par Jacques Brianti, et en voix par les membres du comité de rédaction de la revue Rivaginaires.

Simplement beau bien sûr ce qui atteste que la poésie est toujours vivace. Et c’est bien.

 

J.-M. D.

 

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La Nouvelle République des Pyrénées

Jeudi 16 Décembre 1999

 

Café des Images

Des chemins, du vert, des vers


Voilà... mine de rien, cela fait bientôt 20 ans qu'ils travaillent les mots, les images et les sons d'une poésie moderne mais abordable, les poètes de Rivaginaires. Et cette année 1999 leur a décidément été fort profitable... à Jacqueline Saint-Jean, Rémé Gomez et Michel Lac que l'on croise régulièrement au Café des Images pour des lectures de leurs textes...

Rivaginaires ? Au départ, en 1980, c'était Jacqueline Saint-Jean, Danièle Labonne, Pierre et Maïté Colin, Marie et Michel Lac, Jean-Jacques Dorio et Christian Aguirre. Autant de noms synonymes d'écritures et d'expériences remarquées, d'une volonté de faire partager la poésie par tous et de créer à tout crin, hic et nunc, ici et maintenant... Peut-être ce qui les a fait durer, d'ailleurs, cette urgence...

Car Rivaginaires, aujourd'hui, c'est encore la seule revue de poésie des HautesPyrénées. Mais pas seulement. Depuis 20 ans qu'elle tire ses sillons à travers le paysage des lettres françaises, elle s'est en effet désormais inscrite parmi les publications qui comptent dans cet univers exigeant...

De fait, si elle est aujourd'hui reconnue par les plus grands poètes actuels qui viennent publier dans ses pages à l'instar de Bernard Noël, elle le doit aussi au travail constant et opiniâtre d'une équipe motivée et bien soudée autour de Michel Lac, Jacqueline Saint-Jean et Rémé Gomez, respectivement directeur de publication, rédactrice en chef de la revue, et présidente de l'Association Rivaginaires.

Lesquels s'ils passent beaucoup de temps en comité de lecture pour sélectionner les textes publiés chaque année en juin, n'en oublient pas pour autant d'écrire. Et l'on a donc eu le plaisir de les lire dernièrement à plus d'un titre.

Jacqueline Saint-Jean parce qu'elle a été couronnée par le prix de poésie Max-Pol Fouchet pour ses Chemins de bord  après avoir été autrefois primée par le prix Poésie Jeunesse. Et Rémé Gomez et Michel Lac parce qu'ils viennent de publier aux éditions Cadratins Chemins et secrets des Cistes pour la première et Le Vert Oublié , pour le second.

Trois créateurs

Trois poètes, trois créateurs d'images et de récits... mais un point commun cette année semble-t-il-: l'attirance pour un cheminement lent et méditatif sur les rives, les marges, ces lignes incertaines qui partout définissent l'entourage du paysage comme les contours de la vie... car les marges sont par définition ce qui tient le tout.

Falaises irlandaises de Michel Lac pour une ballade sensible, amoureuse et érudite au fil de la verte Eirin ; Le Vert Oublié du poète bagnérais reste agréablement en bouche et en mémoire avec ces fragrances de noble tourbe qui poinçonne les vieux alcools, ceux qu'il a fallu du temps pour exprimer.

Texte aéré, mis en espace avec rigueur-: les mots respirent sur la lande irlandaise mais n'oublient pas de dire l'Histoire en l'essentiel.

L'essentiel, ce qui préoccupe également Rémé Gomez dans ses Chemins et Secrets des Cistes, qui eux, à l'inverse des lavis celtiques ont préféré la puissance méditerranéenne de la montagne de Lure. L'eau forte, puisqu'elle y pratique une écriture qu'elle veut épurée, ciselée au plus près du paysage et des sensations, voulant semble-t-il se parer de tout excès lyrique pour mieux dire son amour.

Une question de maturité ? De vigilance aussi, sans doute, chez elle comme chez Michel Lac, qui ont désormais suffisamment buriné le papier pour se préserver des  bouffissures de jeunesse. Ces excès de mots et d'écumes dans lesquels se noient souvent les écritures d'exploration.Mais l'absence d'excès n'élimine pas forcément la démesure...

et c'est donc ce que l'on espérera découvrir lors de la prochaine livraison de Rivaginaires, prévue pour juin 2000 puisqu'elle aura pour thème l'épopée. Beo¬wulf ou l'Iliade ?


Pierre CHALLIER

 

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Autre Sud - Cahiers trimestriels

Décembre 1999

 

La France profonde (comme on dit) fourmille d'actes de foi en la poésie - la revue Rivaginaires (1, allées Jean Jaurès, 65200 Bagnères-de-Bigorre) en est un exemple qui, sous l'impulsion de Michel Lac, peut se prévaloir d'un catalogue éditorial exigeant où voisinent les noms d'Alain Suied, Gilles Lades, Pierre Le Coz, Michel Cosem.

 

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