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Action
Poétique, N°153-154 1998 Rivaginaires, n° 23,
1998 Yves Boudier
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La Dépêche du Midi Lundi 19 Octobre 1998
Soirée lecture et musique à la Bibliothèque Chronique à plusieurs voix
« Nous navons rien à vous dire si ce nest un départ précipité. Daniel Apruz nest plus là, avec nous Ca alors ». Dans lentrée de la biliothèque, six lecteurs et un musicien rendent hommage, ce vendredi, à lécrivain Daniel Apruz, disparu il y a peu. Lauteur de « Méfiez-vous des arbres » laisse une oeuvre poétique, tendre, drôle, décalée avec la réalité. Humour et tendresse Un romancier pour qui la réalité nétait après tout quune mauvaise plaisanterie de la vie et qui la vit comme sil la rêvait. Lécriture de Daniel Apruz est une merveilleuse chronique où plusieurs voix se mêlent, pleines dhumour et de tendresse. On suit avec intérêt le parcours rythmé dans lunivers de lécrivain, proposé par le musicien Claude Pla, Michel Lac de la Bibliothèque et les membres de la revue Rivaginaires. Une ambiance particulière se dégage de cette prestation qui incite à découvrir l'oeuvre de l'auteur, dont on a l'impression qu'il parle à plusieurs voix, à côté de nous. Th. J.
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La Montagne des Pyrénées Vendredi 23 Octobre 1998
Bibliothèque Municipale, soirée lecture
Une vingtaine de personnes sont venues simprégner du monde imaginaire de Daniel Apruz. Six personnes ont prêté leur voix et un musicien a joué de ses instrûments (flûte, saxo, tambour ) pour mettre en exergue cette merveilleuse chronique de Daniel Apruz. Cette lecture à haute voix rythmée par plusieurs bruitages séduisit les spectateurs qui ont promis de revenir lannée prochaine pour assister à un nouveau temps de lecture tant vivant que passionnant. Lydia Péres
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La Dépêche du Midi Samedi 14 Novembre 1998
Médiathèque Poésie au doigt et à l'il
Si la poésie fait appel aux sens, elle reste dans la plupart des cas une volupté intellectuelle. Mais il n'est pas interdit de tourner la difficulté pour allier musique des mots et contact avec le réel. Pari réussi avec l'exposition du peintre Jean Lafforgue à la Médiathèque de Tarbes : l'association Rivaginaires lui a confié les textes de quinze poètes contemporains, et lui s'est chargé de les placer dans l'espace, de nous les rendre tangibles en quelque sorte. Astucieux, Jean Lafforgue a utilisé des feuilles écrites de cahiers d'écoliers de l'époque 1914-1918, derrière lesquelles sont cachés les poèmes. Prière de soulever si l'on veut lire ! Et comme le poème est recouvert d'une feuille de papier légèrement translucide, il faut poser le doigt sur le papier et suivre les lignes mot à mot pour en prendre connaissance. C'est un peu de notre enfance qui nous revient ainsi, comme au temps du B. A.-BA. La poésie devient presque palpable, le côté tactile double le plaisir de la découverte. Et puis ces feuillets d'écoliers du début du siècle sont émouvants ; on s'amuse des annotations du professeur à l'encre rouge. C'était l'époque des pleins et des déliés, la belle écriture qui n'est plus pour nous qu'un vague souvenir. Vous avez jusqu'au 4-décembre pour visiter cette exposition qui n'est en fait qu'un aspect d'une trilogie orchestrée par Rivaginaires. Par ailleurs l'association publie deux poètes vivants qui
n'avaient pas encore eu les honneurs de la revue Rivaginaires, et une soirée
lectures de poésies contemporaines est organisée le vendredi 20 Enfin, deux autres artistes seront chargés comme Jean Lafforgue de manier la poésie et l'espace ; il s'agit de Jacques Brianti et Hélène Cohen-Solal. Nous aurons l'occasion d'en reparler. J.M.
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La Nouvelle République des Pyrénées Lundi 23 Novembre 98
Poésie contemporaine Têtes de lecture
Cette fois, Evelyne Didier, la conservatrice, accueillait le directeur de la revue Rivaginaires, Michel Lac, et ses amis du comité de rédaction, pour la traditionnelle « lecture de poésie contemporaine ». Devant chaque tableau, une tête, une voix et donc lexpression empreinte de sensibilité du poète. Quinze écrivains à lhonneur, cette année, des « non publiés » par la revue Rivaginaires, dont Jean Malrieu avec « Une ferveur brûlée : anthologie », Claude Saguet avec « Lespace de la nuit » et évidemment Bernard Manciet avec « Lenterrement à Sabres ». Lecture de deux poèmes pour chaque auteur pour une mélodie de mots, palette des couleurs de la pensée. Ainsi aurait pu se lire lauteur, ainsi aurait pu parler le poète, la traduction ayant été faite pour les yeux par lartiste peintre Jean Lafforgue. Au coeur du poète il ne manquait que le son ; merci Rivaginaires. J.-C. M.
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