L'été tendait son arc vers les falaises de la fin des terres
On entendait à peine ça et là les êtits crissements de détresse
Criblant les dessous du paysage
où l'on retrouvait la silhouette du marcheur
ses jambes horlogères ses épaules de balance
remontant le récit toujours inachevé
ses crues et ses dérives soudaines
passant les portes d'une ville les vannes éphémères
ouvrant les pluies complices les foules floréales
Mais aucun cadrage jamais n'y suffirait
On le perdrait toujours au seuil des longs feuillages
La même Bavière refermait l'image
dans son tunnel de silence
Jacqueline Saint-Jean, Rivaginaires n° 16, 1990
© Isabelle Saint-Jean, Septembre 2000
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