Aussi consentir
A l'effacement
A la porte fermée
Au bouquet serré sur l'orage
Ces fruits portant plus haut
les mains du monde.
A table j'ai mes lèvres à vivre !
Et creuser dans mon ventre
de quoi passer ma nuit de pain.Mais je reste sans lèvres
A me reprendre
Et aboyer pour prendre
place entre mes os.
Toutes mordues
toutes échappées
Et brûlées
A tambours -rabattus-
-dans la bouche
Où sont nos grands corps
nocturnes quand des pommes
dedans respirent ?
Guy Viarre, Rivaginaires, n°21, 1996
© Isabelle Saint-Jean, Septembre 2000 - Décembre 2001
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